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 Economie

4  ÉCONOMIE

Ayvalik (Turquie) Bordée à l'ouest par la mer Égée, la Turquie abrite plusieurs ports sur la côte égéenne, tels que celui d'Ayvalik. Le secteur primaire emploie la majorité de la population active du pays. En 1994, les prises de poissons ont représenté 601 000 tonnes. 
 
Le produit intérieur brut (PIB) de la Turquie était, en 2000, de 202,1 milliards de dollars, soit 3 100 dollars par habitant. Environ 25 p. 100 du produit intérieur brut (PIB) provenait de l’industrie, 16 p. 100 de l’agriculture et 59 p. 100 des services.

L’amélioration des conditions économiques, constatée sous la présidence de Turgut Özal, a permis une certaine prospérité ; cependant, la situation économique déjà préoccupante, est aggravée par les dépenses liées à la guerre menée contre la guérilla kurde dans le sud-est du pays. Le taux de croissance est passé de 7 p. 100 en 1993 à 1,5 p. 100 pour la période 1995-2000. L’inflation, bien qu'en légère baisse, atteignait encore 101 p. 100 en janvier 1998. La dette extérieure du pays est l'une des plus élevées au monde. Elle s'élevait à 80 milliards de dollars en 1996. En 2000, le chômage atteignait 8,3 p. 100.

La population active turque comptait environ 29,8 millions de personnes en 1998. Environ 43 p. 100 de cette main-d’œuvre étaient employés dans l’agriculture, 23 p. 100 travaillaient dans l’industrie et 33 p. 100 dans le secteur des services. Le principal syndicat est la Confédération des syndicats turcs.

4.1  Agriculture

Fermier de l'Anatolie (Turquie) L'agriculture, qui emploie encore 45 p. 100 de la population active de la Turquie, est en pleine mutation. La mécanisation progresse mais la plupart des fermiers utilisent encore des méthodes traditionnelles de culture. 
 
Depuis 1950, la production agricole de la Turquie a augmenté grâce à la mécanisation, à l’utilisation des engrais et au choix de meilleures variétés de plantes, mais la productivité reste faible car trop d’agriculteurs utilisent encore des méthodes archaïques. En outre, les exploitations sont très émiettées.

En 2001, les principales productions agricoles turques s’élevaient à 16 millions de tonnes de blé, 13,6 millions de t de betterave à sucre, et 178 000 tonnes de thé. Les autres cultures importantes comprennent les melons, les tomates, les agrumes, le raisin et les olives. L’élevage regroupait 29 millions d’ovins, 8 millions de caprins et 11 millions de bovins.

Bien que 13,3 p. 100 du territoire turc soient classés en zone forestière, l’industrie du bois est relativement peu importante, un tiers seulement des forêts ayant une valeur commerciale. En 2000, 17,8 millions de m³ de bois environ furent abattus, utilisés en bois de chauffage ou destinés à la construction.

En 1997, 500 260 tonnes ont été pêchées ; la plupart des prises provenant de la mer Méditerranée et de la mer Noire. Les anchois représentent généralement plus de la moitié de ce total. On pêche également des maquereaux, des sardines, des rougets et des carpes.

4.2  Mines et industries

Métier à tisser (Turquie) L'industrie turque, encore peu développée, est dominée par le textile (coton, laine et soie).
 
La Turquie se maintient à un rang mondial important en matière de production minière. Les principaux produits miniers regroupent le lignite, le chrome, la bauxite, le minerai de fer, le manganèse, le zinc, le cuivre et le plomb.

L’industrie turque demeure insuffisamment développée et mal répartie à travers le territoire. L’industrie textile est la plus active (coton, laine et soie). La sidérurgie s’est beaucoup développée, alimentant des industries mécaniques variées. Les autres productions importantes sont : l’agroalimentaire, la chimie alimentée par les raffineries. Istanbul, Izmir et Brousse sont d’importants pôles industriels.

En 1999, la Turquie produit environ 111,5 milliards de kilowattheures. Plus de la moitié de l’électricité du pays est produite par des centrales hydroélectriques dont une importante centrale sur l’Euphrate à proximité de Elâzig. Ses besoins en hydrocarbures sont couverts par les importations. En avril 1995, l’Azerbaïdjan et la Turquie ont signé un accord important qui augmentait de 6,75 p. 100 la part de la Turquie dans un contrat de plusieurs milliards de dollars visant à exploiter les champs pétrolifères de l’Azerbaïdjan ; on estime que ceux-ci contiennent 3,8 milliards de barils de pétrole brut sous la mer Noire, et le contrat prévoit d’acheminer ce pétrole par un pipeline jusqu’à un port turc de la Méditerranée.

4.3  Échanges

La Turquie possède, en 2000, un réseau ferroviaire long de 8 671 km, entièrement géré par la Société nationale de chemin de fer turc. Le pays est également desservi par 45 400 km de routes goudronnées sur lesquelles transite l’essentiel du trafic marchandises et voyageurs. Les principaux ports de Turquie sont Istanbul et Izmir, villes qui accueillent également deux des principaux aéroports internationaux, les autres étant Ankara, Adana et Antalya.

L’unité monétaire de la Turquie est la livre turque divisée en 100 kurus. La Banque centrale de la république de Turquie, fondée en 1930, est la banque d’émission. La principale Bourse se trouve à Istanbul.

Les importations s’élevaient, en 2000, à environ 53,5 milliards de dollars et les exportations à 26,6 milliards de dollars. Les principaux produits importés sont les hydrocarbures et les biens d’équipement ; les principales exportations concernent le tabac, les fruits et autres produits agricoles, le coton, les minerais et les articles textiles. Les partenaires commerciaux de la Turquie sont l’Union européenne, l’Allemagne et l’Italie en particulier, et les États-Unis. En mars 1995, l’Union européenne a accepté d’inclure la Turquie dans une union douanière. Une part considérable du revenu national provient du tourisme et des travailleurs turcs expatriés en Europe ou dans les pays du Golfe.

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